La campagne agricole au Maroc s’annonce exceptionnelle et devrait dépasser les objectifs.

La campagne agricole devrait être exceptionnelle, une bonne nouvelle après des dernières années difficiles, notamment à cause du manque de pluies. Pour les céréales, l’objectif de 70 millions de quintaux défini par le ministère de l’agriculture pourrait même être dépassé.

Il ne fait aucun doute que la campagne agricole cette année sera bonne. Elle pourrait même être record, notamment grâce à la pluviométrie qui continuellement nous honore.

En effet les chiffres indiquent que les précipitations sont excédentaires de l’ordre de 185% avec un cumul de 258 mm, et devraient donc permettre un dépassement significatif des objectifs prévus initialement. Une information a croiser avec la baisse des surfaces cultivées dont les semis ont été limités à 4 millions d’hectares au lieu des 5 à 5,5 millions habituels, mais qui devraient bénéficier de rendements plus importants qu’à l’accoutumée.

Pour confirmer les bonnes perspectives de la campagne, il sera important de suivre également la pluviométrie des mois de mars et avril, importantes pour les cultures d’automne et du printemps.

Enfin à noter que plusieurs régions à travers le royaume affichent un enthousiasme certain, la région Casablanca-Settat qui représente 25% des superficies semées ou encore la région Tadla Azilal sont ainsi des régions propices aux cultures des céréales, et le maraîchage en plein champ y connait également des rendements importants.

Avec l’économiste

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Lancement d’un programme d’envergure pour un suivi rapproché de la situation phytosanitaire des céréales.

Dans le cadre du suivi de la situation phytosanitaire des cultures de céréales exposées aux maladies foliaires, le département de l’Agriculture, mettant à contribution l’ensemble des structures et établissements concernés, augmente sa vigilance afin de permettre aux cultures de se développer dans les meilleures conditions.

Actuellement, les rapports présentés par l’Office National de la Sécurité Sanitaire des produits Alimentaires (ONSSA) et l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) démontrent que l’état phytosanitaire des cultures de céréales d’automne, qui couvrent une superficie de 5,11 millions d’hectares est très bonne dans les principales régions du Royaume.

Toutefois, compte tenu des conditions climatiques favorables au développement des maladies cryptogamiques, notamment les rouilles et les septorioses, il a été décidé de renforcer les actions de surveillance phytosanitaire et de sensibiliser les agriculteurs sur l’importance des traitements contre ces maladies.

Un programme d’envergure sera lancé dans l’immédiat par l’Office National du Conseil Agricole (ONCA), appuyé par les Directions Régionales d’Agriculture, l’INRA et l’ONSSA, en coordination avec les chambres d’agriculture et l’Interprofession. Il s’agit de l’organisation de journées de sensibilisation autour des maladies cryptogamiques des céréales au niveau des centres de conseil agricole au profit des agriculteurs.

Un comité de coordination piloté par l’ONSSA a été également désigné pour le suivi de la mise en œuvre des actions de ce programme.

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L’Agriculture biologique connait une hausse mondiale de son marché.

Les surfaces cultivées en agriculture biologique connaissent une croissance soutenue et notamment lors des dernières années. Manifestement poussée par la demande des consommateurs, la superficie certifiée en bio est aujourd’hui estimée à 50,9 millions d’hectares. 

L’agriculture bio génère 81,6 milliards de dollars et représente une superficie cultivée de l’ordre de 50,9 millions d’hectares selon l’Institut de recherche de l’agriculture biologique. La tendance est haussière puisque les superficies en bio ont augmenté de l’ordre de 6,5 millions d’hectares depuis 2015, 179 pays revendiquant de l’activité agricole biologique et ont recensé 2,4 millions de producteurs biologiques.

L’Australie est le pays ou l’on dénombre le plus d’agriculture biologique (et très largement) avec 22,7 millions d’hectares suivi de l’Argentine avec 3,1 millions d’hectares et les Etats-Unis avec 2 millions d’hectares. L’Europe dans sa globalité produit sur 12,7 millions d’hectares toujours d’après la même source.

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La culture du millet, une espèce végétale très sollicitée dans la région de Drâa-Tafilalet pour ses vertus médicinales, commence à susciter l’intérêt des agriculteurs locaux qui œuvrent laborieusement en vue d’améliorer le rendement de ce produit de terroir.

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Le Quinoa est promis à un bel avenir au Maroc grâce à sa résistance à la sécheresse.

Le Quinoa est à la mode. Après la signature d’un accord de coopération technique en février, portant sur la promotion de la culture du quinoa entre l’Organisation des Nations-unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, la culture du quinoa semble s’imposer comme une alternative solide à certaines céréales, grâce notamment à sa résistance à la chaleur.

Ainsi la FAO promet de faire le lien entre Maroc et Pérou afin de faciliter le transfert de compétences et permettre au Royaume de bénéficier de l’expertise péruvienne, étant donné la connaissance toute particulière du pays sud-américain pour cette culture qui y est très ancienne.

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La production agricole marocaine est en hausse de 12,9% par rapport au premier trimestre 2017.

Quand l’agriculture va bien alors c’est l’ensemble de l’économie marocaine qui se porte bien dit l’adage. On peut donc dire que l’agriculture boost l’économie au Royaume en ce premier trimestre 2017!

Avec une croissance de 12,9% par rapport à 2016, contre 9% en 2015, la croissance économique du Maroc bondit à 4,3% contre 1,7% l’année précédente selon les dernières estimations remontées par le ministère de l’agriculture.

Après une période de sécheresse qui a beaucoup freiné l’agriculture du Royaume en 2016, le volume des pluies tombées en début de campagne 2017 a favorisé une dynamique du secteur qui a profité à l’ensemble des agriculteurs du pays. Rappelons que la sécheresse a conduit à un repli de 70% du volume agricole du pays lors de la campagne précédente.

Désormais la tendance positive est favorable aux céréales tout particulièrement, puisque l’on devrait observer une hausse de 41% du volume de la production grâce à la bonne météorologie.

Avec Reuters

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Les agriculteurs bio européens pointent du doigt l’importation bio de pays étrangers dont le Maroc.

Et si les produits bio importés au sein de l’Union Européenne étaient soumis au même cahier des charges que ceux des producteurs européens? C’est en tout cas la volonté des agriculteurs européens qui veulent que les producteurs étrangers soient soumis au même cahier des charges pour obtenir le label bio européen… Eclairage.

La crise que connait l’Europe a de nombreux impacts sur son économie et donc sur la concurrence qui l’affecte, Ainsi les producteurs français de banane aux Antilles ont mené une campagne contre le bio de pays exportateurs, les producteurs de la métropole ont saisi l’occasion pour pointer du doigt les producteurs étrangers et notamment le Maroc et pas seulement au sujet de la banane mais pour toutes les cultures. In fine il a été demandé à Bruxelles d’imposer aux produits bio importés un cahier des charges conforme à ce qui se fait en Europe et non pas seulement « équivalent ».

« Tous les produits, que ce soit la tomate qui est faite au Maroc ou en Tunisie, on demande que les cahiers des charges soient exactement identiques. Toutes les coopératives de Felcoop ont des productions bio et sont engagés dans le bio. Coop de France soutient ce principe et représente beaucoup de producteurs bio au-delà des fruits et légumes, que ce soit dans la viande, les métiers des grains, tous métiers confondus. »  demande Caroline Ducourneau, directrice de la Fédération française des coopératives de fruits et légumes, Felcoop.

Précisons que cet appel a été suivi par les producteurs espagnols et italiens très puissants dans le bio, qui réclament à leur tour plus de protectionnisme. Concrètement la politique européenne menée actuellement en bio ou en conventionnel vise à permettre une production locale plus poussée afin de réduire les importations, et cette nouvelle démonstration n’échappe pas à la règle.

D’ou la difficulté aussi de valoriser la production marocaine à l’international avec cet exemple d’une Europe renfermée, ou d’une Russie dont le souhait est de produite davantage pour réduire sa dépendance alimentaire.

Avec rfi

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Démarrage de la campagne d’usinage des cultures sucrières au Gharb.

Le Comité Technique Régional des Cultures Sucrières du Gharb a tenu, le jeudi 06 avril 2017 au siège de l’ORMVAG, sa quantième réunion au titre de la campagne sucrière 2016/2017.

L’ordre du jour de la réunion a consisté en la préparation de la campagne d’usinage de la betterave à sucre 2017 et la discussion de l’état l’avancement de la campagne d’usinage de la canne à sucre au titre de l’année 2017.

Concernant l’avancement de la campagne d’usinage de la canne à sucre 2017, SURAC a exposé la situation de réception au niveau des usines de canne au 06/04/2017 et qui se présente comme suit:

• Superficie récoltable  : 6 500 ha
• Production prévisionnelle         : 416 000 T
• Tonnage réceptionné à ce jour : 108 000 T soit 27% de la production prévisionnelle
• Superficie récoltée : 1 500 ha
• Rendement moyen : 64 T/ha
• SRT (Taux de sucre)  : 10,62 %

En effet, malgré le démarrage précoce de la campagne d’usinage (le 13/01/2017 conformément aux décisions prises par le Comité lors de sa dernière réunion), les précipitations enregistrées au niveau du périmètre  du Gharb durant la période fin janvier-mars ont entravé l’avancement de la campagne d’usinage (problème d’accessibilité aux parcelles).

A signaler que dans le cadre du développement de la mécanisation, SURAC a acquis 4 nouvelles récolteuses de la canne à sucre (17 machines récolteuses au total). Les projections de superficies à récolter mécaniquement sont de 60% de la superficie récoltable.

Concernant le démarrage de la campagne d’usinage de la betterave à sucre, l’ORMVA du Gharb et SUNABEL ont  pris toutes les dispositions nécessaires pour le bon déroulement de la campagne (logistique, chantiers d’arrachage mécanique, planning d’arrachage …).

La production prévisionnelle au titre de la campagne en cours est de 621 000 T pour une superficie récoltable de 12 100 ha. De ce fait et tenant compte de la capacité de traitement de l’usine de betterave de Ksiri (6000 T/j) et du transfert d’une partie de la production du périmètre du Gharb à l’usine de Ksar El Kbir, le Comité Technique des Cultures Sucrières a décidé le démarrage de la campagne d’usinage de la betterave à sucre à partir du 14 avril 2017.

D’autres points ont été discutés par les membres du Comité au cours de la réunion, tels que le programme de plantation de la canne à sucre au printemps, la prime d’entretien précoce de la canne à sucre et le programme de sensibilisation et de formation des agriculteurs.

Ont pris part à la réunion, les représentants des organismes membres du Comité Technique à savoir: l’ONSSA, ONCA, INRA, DDFP, Provinces  de Kénitra et Sidi Slimane, Association des Producteurs des Cultures Sucrières au Gharb, Chambre d’Agriculture Régionale de Rabat-Salé-Kénitra, Groupes SURAC/SUNABEL et l’ORMVA du Gharb.

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L’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) a lancé son nouveau site internet.

La modernisation de l’agriculture marocaine est en marche. Ils sont de plus en plus nombreux, ces acteurs majeurs du secteur à se déployer sur internet ou à améliorer leur présence, notamment avec la refonte de leur site internet. Le cas de l’ONICL.

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Le blé marocain protégé par le gouvernement afin de favoriser les producteurs nationaux.

C’est un geste fort et symbolique qui vient d’être réalisé par le nouveau gouvernement de Saâdeddine El Othmani. En effet la décision a été prise de faire passer les droits de douane du blé de 30 à 135%. Une vraie mesure protectionniste en faveur des agriculteurs marocains.

Alors que les cours mondiaux de blé ont connu une baisse mondiale, le Maroc avait enregistré une production record en 2016, avec une hausse folle de 200% par rapport à 2015. Le gouvernement de Saâdeddine El Othmani a décidé de faire passer les droits de douane du blé de 30 à 135% pour favoriser ce marché et cette production nationale aux détriment de l’importation. Cette augmentation des droits de douane a été justifiée par la volonté de vouloir ainsi garantir aux agriculteurs du pays de meilleurs revenus, effet au vu de la production internationale et du stock fort existant, les prix sur les marchés internationaux avaient chuté de manière importante. Cette mesure devrait être appliquée jusqu’au 31 décembre 2017.

« Ce projet intervient dans un contexte marqué par une chute importante, depuis 2016, des prix du blé tendre sur les marchés internationaux, sous l’effet d’une importante hausse des stocks mondiaux et des prévisions d’une forte production de cette matière, outre le niveau record de la production céréalière nationale en 2017 et le niveau actuel des prix d’importation du blé tendre« , a indiqué Mustapha El Khalfi, Porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil de Gouvernement.

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Le Conseil de gouvernement, réuni jeudi à Rabat sous la présidence du chef du gouvernement Saad-Eddine El Othmani, a examiné et adopté le projet de décret 2-17-222 autorisant la modification du droit d’importation du blé tendre et dérivés.

Ce décret vise réviser le niveau du droit sur l’importation du blé tendre et dérivés appliqué actuellement, eu égard au niveau de la production nationale record de céréales pour la campagne agricole en cours ainsi que les niveaux des prix internationaux actuels et les prévisions du marché, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, dans un communiqué lu lors d’un point de presse à l’issue de la réunion du Conseil.

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Blé tendre: Le prix référentiel et le montant des subventions sont annoncés.

Le gouvernement a annoncé le prix référentiel ainsi que le montant des différentes subventions liées à la campagne de blé tendre.

Afin d’assurer une bonne récolte lors de la campagne céréalière, actuellement estimée à 102 millions de quintaux, le gouvernement a annoncé la mise en place de nouvelles mesures. Tout d’abord, le prix référentiel du blé tendre de qualité standard a été fixé à 280 Dh pour un quintal (QI) rendu moulin.

L’Etat a également fixé une subvention forfaitaire de 10 Dh/QI pour le blé produit au Maroc et acquis entre le 15 mai et le 15 octobre 2017. Une prime de magasinage à hauteur de 2 DH/QI par quinzaine de jours sera également remise aux organismes de stockage. Cette dernière concerne la quantité globale de blé collectée sur la période indiquée ci-dessus et sera versée jusqu’à fin décembre.

L’économiste nous confie également que l’Etat reconduit le système d’appels d’offres pour l’approvisionnement des minoteries industrielles en blé tendre destiné à la production des farines subventionnées.

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La filière de la betterave sucrière devrait atteindre ses objectifs.

A quelques semaines de la fin de la campagne de betterave sucrière, la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de la région Casablanca-Settat annonce de belles avancées.

Le 16 mai, 40% de la superficie de culture de betterave à sucre dans la région avaient été arrachés, ce qui représente 455 757 tonnes livrés. La DRA ajoute, qu’à la même date, déjà près de 290 770 tonnes de betteraves à sucre, issues de l’arrachage mécanique de 4 473 ha, étaient livrées à l’usine. Ceci dévoile qu’un taux de 64% de la quantité actuellement livrée a déjà été réceptionné en usine.

Abderrahmane Naili, directeur régional de l’agriculture à Casablanca-Settat explique : «Nous avons commencé très tôt cette année et dans de bonnes conditions. Nous avons voulu anticiper les choses surtout avec les problèmes de pourritures que nous avons constatés lors de la campagne précédente. C’est pourquoi nous avons commencé le labour le 4 avril et ce pour la première fois. […] Nous espérons continuer sur cette lancée. Déjà sur une production prévisionnelle de 1,6 million de tonnes nous avoisinons aujourd’hui les 500.000 tonnes. Le démarrage a été relativement difficile du fait que nous avons constaté un taux d’impureté relevé. Et pourtant nous sommes dans les normes, atteignant pratiquement les objectifs que nous nous sommes fixés», précise M. Naili.

La campagne agricole actuelle affiche un rendement de 85 tonnes/ha contre 73 t/ha l’an passé. Grâce à ces performances, la production en sucre a quasiment doublée en cinq ans, nous indique Aujourd’hui.ma. La région produisait 113 000 tonnes de sucre en 2013 alors qu’elle a atteint en 2015, 230 000 tonnes. La superficie d’exploitation a augmenté de seulement 10%.

Les exploits de la filière de betterave sucrière ont été possibles grâce à la mécanisation : 80% du volume livré jusqu’à aujourd’hui a été arraché de façon mécanique. Le Plan Maroc Vert a également eu un impact positif grâce à son système d’agrégation qui a permis une amélioration de l’organisation au sein de la filière.

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Le gouvernement fixe le quota des subventions pour la farine de blé tendre.

Subventions de la farine de blé tendre nationale et non-respect des mesures de qualité étaient les deux sujets au cœur du débat lors de la réunion de la commission interministérielle.

Cette semaine a eu lieu la réunion de la commission interministérielle chargée de la répartition des dotations de la farine subventionnée de blé tendre pour chaque province et préfecture au titre du deuxième semestre 2017.

Le ministre délégué chargé des Affaires générales et de la Gouvernance, Lahcen Daoudi révèle que le quota annuel de la farine nationale de blé tendre subventionnée a été fixé à 6,5 millions de quintaux. Il en profité pour rappeler que « le gouvernement veille à la sécurité des consommateurs à travers le contrôle des mesures de qualité et d’acheminement de la farine subventionnée aux bénéficiaires ».

L’assemblée a procédé à l’évaluation de la mise en œuvre des dotations pour chaque province, préfecture et centre pour le premier semestre 2017. Toujours dans cette optique, les demandes des Wali et gouverneurs ont été étudiées. Ces dernières concernent la révision des quantités destinées à certaines préfectures et à la détermination des quotas des subventions pour chaque province lors du deuxième semestre 2017.

Aujourd’hui le Maroc nous indique que cette réunion a également été marquée par des débats autour du non-respect des mesures de qualité de la farine de blé tendre nationale. Plusieurs plaintes ont été déposées au ministère à ce sujet.

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Une bonne récolte à l’issu de la campagne céréalière de Casablanca-Settat.

La production céréalière de la région Casablanca-Settat s’élève à 26 millions de quintaux lors de la campagne agricole soit 25% de la production nationale !

Dans la région de Casablanca-Settat, près de 900 000 hectares de terre ont été semés en céréales dont 6 000 ha en semis direct et 80% grâce à la mécanisation. Cette année, grâce à de bonnes conditions météorologiques et une pluviométrie optimum, la production de céréales de la région a atteint 26 millions de quintaux. En plus d’être régulière et homogène, les pluies ont été plus abondantes. En effet, jusqu’au 23 juin, 277 mm de pluie ont été enregistrés, soit 20% de plus que les campagnes précédentes. Les conditions climatiques favorables ont encouragé les agriculteurs à réaliser les préparations du sol et des semis dans de bonnes conditions.

« La DRA (Direction Régionale de l’Agriculture) de Casablanca-Settat a déployé d’importants efforts à travers l’utilisation rationnelle des semences sélectionnées, des engrais, des herbicides et des fongicides», félicite Abderrahmane Naili, directeur de la DRA-CS.

De plus, en début de campagne, les semences avaient été distribuées à travers 77 points de vente afin d’assurer leur disponibilité. Un total de 451 085 quintaux de semences certifiées avaient alors été vendus soit : 296 619 qx de blé tendre, 217 763 qx de blé dur et 26 703 qx d’orge. Le programme de multiplication des semences s’est fait sur 16 452 ha (8 408,5 ha de blé tendre, 6 201 ha de blé dur et 1 842,5 ha d’orge) dont 5 159  en irrigué, nous indique Les Ecos. « Ce programme qui été réalisé en totalité permettra d’assurer la disponibilité des semences sélectionnées pour la prochaine campagne agricole », précise la DRA. La quais-totalité des engrais commercialisés dans les points de vente SONACOS ont été vendus, soit 137 000 quintaux.

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Une doctorante marocaine de l’Université Cadi Ayyad (UCA) de Marrakech, médaillée par l’Académie d’agriculture de France.

Une nouvelle fois, une marocaine mettra à l’honneur le Royaume sur le plan international. Sanâa Wahbi, doctorante de l’Université Cadi Ayyad (UCA de Marrakech) vient en effet de remporter la médaille d’argent de l’Académie d’agriculture de France dont l’objectif est de mettre en avant les contributions permettant l’évolution de l’agriculture et du monde rural.

Sanâa Wahbi doctorante de l’Université Cadi Ayyad (UCA de Marrakech) vient de remporter la médaille d’argent de l’Académie d’agriculture de France. Alors que la demande alimentaire mondiale ne fait que croître du fait de la démographie. Des solutions sont recherchées pour réduire les effets négatives des cultures intensives et industrielles tout en augmentant donc la production alimentaire.

C’est dans ce sens que Sanâa Wahbi a dédié son mémoire à l’action de la rotation culturale entre la fève, une légumineuse et le blé, un graminé, mesurant ainsi l’impact sur le micro-organisme du sol, et notamment les champignons mycorhiziens. Et les résultats viennent confirmer la nécessité de développer des pratiques culturales faisant intervenir des cultures diversifiés afin de maintenir durablement la productivité des cultures grâce aux populations maîtrisées de champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA).

Avec l’economiste & Photo:DR

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La Russie développe son agriculture pour diminuer sa dépendance à l’importation.

Les sanctions européennes qui ont touché la Russie n’ont pas eu que des effets négatifs pour le pays. En effet, le pays a souhaité politiquement répondre à ces sanctions avec des interdictions d’importation de produits européens tout en augmentant sa production agricole nationale.

L’agriculture russe se porte à merveille grâce aux sanctions européennes. Cela peut surprendre, mais les sanctions européennes ont dynamisé l’agriculture en Russie qui se porte mieux depuis globalement 15 ans. Après les premières attaques occidentales, les russes ont décidé de répondre par des contre-sanctions contre les produits européens, puis ils se sont attaqués à améliorer leur production agricole. Une réussite.

Ainsi, la Russie a produit l’année dernière 120 millions de tonnes de blé, d’après l’agence fédérale des statistiques, Rosstat. Le pays a augmenté significativement ses productions de blé (+61%) et de maïs (+300%) en augmentant largement les superficies cultivées nous rapporte Fructidor. La part exportée de la production de céréales est ainsi passée de 24,9% (2014-15) à 34,8% (2016-17) et pourrait atteindre 40,2% (2017-18). Une croissance folle qui a été rendu possible par les sanctions européennes.

A souligner également que le pays est désormais autosuffisant pour la viande, grâce notamment à la production de volaille et de porc, mais également pour les légumes. L’autosuffisance alimentaire du pays visée dès 2010 est un objectif qui semble donc atteignable prochaine pour le pays à l’horizon 2020.

Cette croissance de la production agricole a été rendue possible par des investissements importants, avec des incitations fiscales et des aides étatiques comme des subventions. Sans oublier évidemment les conditions climatiques favorables qui sont indispensables comme nous le savons bien au Maroc.

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Bilan de la campagne agricole 2016-2017 des cultures sucrières dans le Ghrab.

Le Comité Technique Régional des Cultures Sucrières du Gharb (CTRS) a tenu le mardi 18 juillet 2017 une réunion pour présenter le bilan de la campagne sucrière bouclée en ce mois.

Le périmètre du Gharb a connu au cours de cette campagne une pluviométrie moyenne de 459 mm et bien répartie, enregistrant une augmentation de 92% par rapport à la campagne précédente et permettant ainsi d’améliorer le taux de remplissage des barrages et les disponibilités en eau d’irrigation. Ces conditions climatiques favorables ont permis de mettre en valeur tous les efforts déployés par les agriculteurs, les sucreries et l’engagement permanent et constant du Département de l’Agriculture pour la réalisation des objectifs tracés dans le cadre du Contrat-programme. A ce titre, le périmètre a totalisé une production de 1,04 million de tonnes de cultures sucrières au titre de la campagne 2016/2017, contre 992 300 tonnes lors de la campagne précédente, soit une augmentation de 4,8%.

Canne à sucre

La campagne de plantation de la canne à sucre automne 2016 a démarré précocement (le 20 août 2016) et la superficie des nouvelles plantations a été de 1 350 ha. Ces plantations ont connu un bon état végétatif particulièrement pour les plantations précoces et ce, grâce aux efforts conjugués de tous les partenaires (Sucreries « SURAC », Office Régional de Mise en Valeur Agricole (ORMVA) du Gharb et l’Association des Producteurs des Plantes Sucrières du Gharb « APPSG »), pour la sensibilisation des agriculteurs.  La superficie totale sous canne pour la campagne en cours a atteint 8 500 ha  (y compris les nouvelles plantations 2016).

En outre, conformément aux décisions prises par le (CTRS), le démarrage de la réception de canne au niveau des usines a également eu lieu précocement (le 13 janvier 2017). La campagne d’usinage de la canne à sucre s’est déroulée dans des conditions normales et sans incidents notables, à l’exception de quelques arrêts enregistrés au niveau des usines Kcibia et Machraâ Bel Ksiri,  suite aux précipitations de janvier, février et mars 2017. La fin de la campagne d’usinage a eu lieu le 23 juin 2017 et la production totale réalisée a été de 416 600 T  pour une superficie récoltée de 6 500 ha, soit un rendement moyen de 64,2 T/ha contre 64,61 T/ha la campagne précédente.

Betterave à sucre

Quant à la  betterave sucrière, la campagne a démarré précocement (le 28 septembre 2016) et a été caractérisée par la réalisation d’une superficie de semis de 12 200 ha. Les conditions climatiques qui ont régné au cours de cette campagne, ont permis l’installation précoce de la betterave et la réalisation des travaux d’entretien et de traitement phytosanitaire dans des conditions favorables, conduisant ainsi à un bon développement végétatif de la plante et à la réussite d’un bon peuplement.

La campagne d’usinage de la betterave à sucre a débuté précocement (le 19 avril 2017) et une partie de la production du Gharb a été transférée à la sucrerie de Ksar El Kébir. La campagne d’usinage a pris fin le 10 juillet 2017. La production totale réalisée au cours de cette campagne a été de 622 500 T pour une superficie récoltée de 11 500 ha, soit un rendement moyen de 54 T/ha, contre 53,8 T/ha la campagne précédente.

Une campagne très satisfaisante

Ces performances enregistrées ont été rendues possibles grâce aux efforts conjugués de tous les intervenants de la filière et aux mesures incitatives et d’accompagnement prises pour le développement des cultures sucrières dans le périmètre du Gharb, tels que l’aide de l’État aux nouvelles plantations de la canne à sucre (6 000 dhs/ha), la poursuite de la mise en œuvre de la convention conclue entre le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts et la Fédération  Interprofessionnelle Marocaine de Sucre « FIMASUCRE » en juillet 2015, portant sur la mise à niveau  à la filière de  la canne à sucre et les subventions de l’Etat pour le développement de la mécanisation et de l’irrigation localisée dans le cadre du Fonds de Développement Agricole.

A signaler dans ce sens que les semis de betterave à sucre se font à 100% mécaniquement et en semences monogermes et que le taux de récolte mécanique de la canne à sucre et de la betterave à sucre est en nette progression, atteignant respectivement 36% et 15% de la production récoltée.

En ce qui concerne la prochaine campagne 2017-2018, le Comité Technique Régional des Cultures Sucrières du Gharb, conformément aux objectifs fixés par le Contrat-programme et tenant compte des disponibilités en eau d’irrigation, a arrêté un programme de 3 500 ha de nouvelles plantations de canne à sucre en automne 2017 et 14 500 ha de betterave à sucre.

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Le Maroc est le 11^e plus gros importateur de blé dans le monde.

Selon la carte mondiale 2017-2018 des importateurs de blé, le Maroc est le 11^e plus gros demandeur de cette céréale.

La carte mondiale des importateurs/exportateurs de blé 2017-2018 a été dévoilée. Et Surprise ! Cette année, le Maroc ne figure pas dans le top 10. Grâce à une bonne campagne céréalière, le Maroc devrait se placer en 11^e position du classement avec 4,9 millions de tonnes importées soit 600 000 T de moins que l’an dernier.

Publiée par un cabinet américain spécialisé, cette carte montre les prévisions mondiales de production, importation et exportation de blé sur la période 2017-2018, explique Aujourd’hui Le Maroc.

L’Egypte reste, cette année encore, le plus gros importateur avec 12 MT. On trouve ensuite l’Indonésie (9,5 MT) et l’Algérie (8 MT) en troisième place. Suivent ensuite le Brésil (6,9 MT), le Bangladesh (6,8 MT), l’Union européenne (6,5 MT), la Turquie (5,8 MT) et le Mexique (5,2 MT).

Les exportateurs

Côté exportations, l’Union Européenne conserve sa 1^ère place avec 31 MT exportées. La Russie suit de près avec 29 MT puis les Etats-Unis se placent en 3^e place avec 27 MT. Le Canada et l’Australie, avec un volume d’exportation quasi-similaire d’environ 22 MT, s’attribuent le 4^e et le 5^e rang respectivement.

Selon le cabinet ArgoChart, éditeur de statistiques mondiales d’importations et exportations de blé la production mondiale sera de 738 MT pour la période 2017-2018. Un volume plus élevé de 15 MT par rapport à la production 2016-2017.

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La région de Casablanca-Settat a fait une bonne campagne de betterave à sucre.

La production de betterave à sucre dans la région de Casablanca-Settat ne cesse de battre des records. Bilan après 3 mois de récolte…

Après 100 jours de récolte, la production de betterave à sucre dans la région de Casablanca-Settat est plus que satisfaisante.  Le rendement a été amélioré, l’arrachage efficace grâce à la mécanisation et les ressources hydriques bien gérées grâce à l’irrigation localisée.

La Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) explique : « L’arrachage et l’usinage de la betterave à sucre ont démarré précocement le 5 et 6 avril 2017 respectivement sur la base des résultats des analyses des échantillons de betterave effectuées durant le mois de mars 2017 ».

La région a une capacité de transformation de 14 500 T par jour. Grâce à l’arrachage précoce, l’organisation a pu être optimisée. On  note en effet que 1,58 million de T ont été récoltées sur 17 800 ha contre 1,7 million pour 19 974 ha lors de la campagne 2015-2016. Les améliorations peuvent être clairement observées en comparant les rendements : lors de la précédente campagne il était de 86 T/ha, cette année il est de 89 T/ha. Le comité technique régional de la betterave précise que l’avancement de la production est de 35%, indique Aujourd’hui Le Maroc.

La DRA note une augmentation de la mécanisation. En effet, 81% des superficies totales ont été arrachées mécaniquement contre seulement 44% en 2015-2016. Le périmètre de Doukkala a également bénéficié de quelques aménagements : 630 ha supplémentaires sont irrigués au goutte-à-goutte. Autre changement qui a été bénéfique à la production de betterave : l’agrégation de 14 800 agriculteurs qui ont donc eu un encadrement technique particulier. Rappelons que la totalité des terres ont été semées mécanique avec des semences monogerme.

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