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Le fléau de l’utilisation des eaux usées pour l’irrigation

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L’utilisation des eaux usées pour l’irrigation est un fléau.

Des camions transportant des eaux usées destinées à l’irrigation des terrains agricoles ont été interceptés. Malheureusement, il ne s’agit pas d’un cas rare mais plutôt d’un fléau difficile à endiguer.

Les autorités de la région de Casablanca (Berrechid et Deroua) ont arrêté la semaine dernière plusieurs camions citernes transportant des eaux usées. L’eau, non-traitée, était destinée à irriguer des champs agricoles. Selon les autorités en question, certains exploitants utiliseraient cette technique afin de réduire considérablement les coûts.

Malgré ces quelques arrestations de camions citernes, le problème est loin d’être résolue explique Le360.ma. L’utilisation d’eaux usées non traitées dans les exploitations agricoles est un fléau difficile à stopper. En effet, certains agriculteurs iraient même jusqu’à pomper les eaux usées directement dans les canaux dédiés à leur évacuation !

L’utilisation d’eaux usées est nocive

L’utilisation d’eaux usées non-traitées cause problème à plusieurs niveaux. Tout d’abord, les odeurs nauséabondes et la prolifération d’insectes sont des nuisances pour le voisinage comme en attestent des habitants de Nouaceur et Deroua.

De plus, le recours à ce type d’eaux est dangereux à la fois pour les cultures et les consommateurs. Etant non-traitées, les eaux peuvent contenir tout type de produits chimiques, parasites et maladies qui peuvent être transmis à l’Homme ou altérer les cultures.

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Salon National des Céréales et légumineuses à Berrechid

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Première édition du Salon National des Céréales et légumineuses à Berrechid.

Le premier Salon National des Céréales et légumineuses se déroulera à Berrechid du 12 au 15 Octobre 2017 dans l’optique de promouvoir et redynamiser la filière.

Dans le cadre de la promotion des filières des céréales et légumineuses et leur développement au niveau national, régional     et provincial dans le cadre du Plan Maroc Vert, l’association du salon international des céréales et légumineuses organise sous l’égide du ministère de l’agriculture, de la pèche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, en partenariat avec la chambre régionale de l’agriculture de la région Casablanca-Settat, la région Casablanca-Settat, le conseil provincial, le conseil municipal et les communes  de la province de Berrechid, la première édition du salon national des céréales et légumineuses sous le thème  « Céréales et légumineuses, pour une sécurité alimentaire » et ce, du 12 au 15 Octobre 2017 à la ville de Berrechid.

Ce salon sera l’occasion pour les institutions, les entreprises, les professionnels, les organisations professionnelles et interprofessionnelles, les producteurs ainsi que les intervenants de présenter leurs savoir faire et aussi de créer un lieu d’échange entre les différents opérateurs du secteur et une occasion d’encourager les meilleurs producteurs et valorisateurs. Il sera aussi l’occasion de promouvoir les métiers et activités autour des deux filières céréales et légumineuses ainsi que le renforcement des organisations professionnelles agricoles qui seront présents audit Salon par les produits du terroir.

En général, ce salon a pour objectif principal de créer une dynamique économique dans la région, la contribution à l’autosuffisance et à la sécurité alimentaire du pays et la réalisation des objectifs escomptés du Plan Maroc Vert.

Ce salon qui sera étalé sur une superficie de 15.000 m², accueillera plus de 200 stands repartis sur 5 pôles : pôle des sociétés agricoles et valorisation, pôle institutionnel, pôle des produits du terroir, pôle machinisme ainsi que le pôle des congrès et des conférences.

Il faut signaler  que la région de Casablanca-Settat, qui s’étend sur une superficie de 2.039.402 hectares, avec une superficie agricole utile de 1 437 657 hectares dont (146 436 hectares irrigués), est le premier producteur des céréales avec 24% de la production nationale et le deuxième producteur des légumineuses avec 27% de la production nationale.

Quant à la valorisation, la région Casablanca–Settat occupe la première place en terme d’implantation des unités de valorisation du fait qu’elle abrite plus de 40 unités de stockage et d’emballage des céréales et légumineuses et 104 minoteries en plus d’un large réseau de multiplicateurs de semences leaders autour de sociétés semencières et autour de projets d’agrégation, et l’existence d’un Centre Régional de la Recherche Agronomique à Settat, spécialisé en développement de nouvelles variétés de semences.

A noter également que la province  de Berrechid appartient à la zone Chaouia reconnue historiquement comme étant le « grenier du Maroc » et jouit de conditions climatiques appropriées et de vastes terrains agricoles en plus du niveau de technicité remarquable à l’échelle nationale de ses producteurs.

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Plateforme d’innovation des légumineuses du Saïs-Taounate

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Journée « Plateforme d’Innovation des Légumineuses de la zone du Saïs-Taounate ».

La journée « Plateforme d’Innovation des Légumineuses Alimentaires de la zone du Saïs-Taounate : Acquis et Perspectives » se déroulera à Meknès le 26 septembre 2017.

La journée « Plateforme d’Innovation des Légumineuses Alimentaires de la zone du Saïs-Taounate : Acquis et Perspectives » est organisée dans le cadre du projet Initiative Maroco-Indienne pour le développement des Légumineuses Alimentaires (IMILA), le 26 septembre 2017 au Qualipôle Alimentation de Meknès.

L’objectif de cette manifestation est de dresser un état des lieux des résultats du projet IMILA à l’échelle de la plateforme d’innovation de la région Saïs-Taounate. Ce sera aussi l’occasion d’initier une réflexion sur les mécanismes de consolidation et de pérennisation des acquis générés dans le cadre de la plateforme d’innovation de la zone du Saïs-Taounate en matière de production et de valorisation des légumineuses alimentaires.

La journée se tiendra en deux sessions. Une première session sera consacrée à un exposé introductif sur les politiques publiques et le secteur des légumineuses alimentaires au Maroc. Cette présentation vise à dresser une revue des politiques, passées et en cours, et leurs incidences directes et indirectes sur le secteur des légumineuses alimentaires. La seconde session sera focalisée sur la plateforme d’innovation de la région Saïs-Taounate à travers trois présentations : i) un exposé sur la plateforme d’innovation Saïs-Taounate ; ii) un exposé sur les réalisations au niveau de la zone de Taounate ; et iii) un exposé sur les réalisations au niveau de la zone  Moulay Idriss Zerhoune.

Le projet IMILA, initié durant la campagne 2013-14, vise la réhabilitation du secteur des légumineuses alimentaires en vue d’améliorer la sécurité alimentaire ; de préserver les sols ; d’assurer une croissance soutenable des revenus des petits producteurs agricoles ; et d’accroitre les opportunités d’emplois en milieu rural. Les institutions impliquées dans le cadre de ce projet sont : la Fondation OCP, l’INRA, l’IAV Hassan II, la Fondation Swaminathan (Inde), l’ICARDA et l’ICRISAT.

Au Maroc, cinq régions ont été retenues pour la conduite des actions recherche-développement de ce projet. Il s’agit des régions de Zemmour-Zaër, Tadla-Azilal, Chaouia-Ouardigha, Saïss-Taounate et Doukkala-Abda. Au niveau de chaque région, deux communes rurales, soit un total de 10, ont bénéficié de la conduite des actions de R&D. Les espèces des légumineuses alimentaires retenues sont la fève, le pois-chiche, la lentille et le pois. Le projet adopte la démarche « plateforme d’innovation » pour atteindre les objectifs fixés. Celle-ci, basée sur des coalitions des acteurs, a récemment gagné du terrain en tant que mécanisme visant à stimuler et à soutenir la collaboration multipartite dans la recherche agricole orientée vers le développement.

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Farine nationale: Appel à la libéralisation totale

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Les minotiers appellent à la libéralisation de la farine nationale.

Coup de gueule des minotiers face à la crise du secteur de la farine nationale. Les professionnels appellent à la libéralisation totale de la filière d’ici 2020-2021.

Chakib Alj, président de la Fédération Nationale de la Minoterie (FNM) et de la Fédération Interprofessionnelle des Activités Céréalières (FIAC) affirme que la « situation est critique ». La filière de la farine nationale de blé tendre est en pleine crise : « Plusieurs moulins ont fait faillite, d’autres sont en redressement judiciaire », explique-t-il.

Monsieur Alj affirme que le pain subventionné est un mythe. « La farine nationale représente à peine 15% des écrasements de blé tendre. Les 85% restant se font dans un marché libre régi par la loi de  l’offre et de la demande », précise-t-il.

Ainsi, il demande la libéralisation totale de la filière d’ici 3 à 4 ans maximum, indique Médias24. Une rencontre à même eu lieu avec les ministères de l’Agriculture et celui des Affaires Générales. M. Alj affirme que les moulins sont désormais aptes, en termes d’équipement et de connaissances du marché hautement concurrentiel  (137 opérateurs dans ma minoterie), à être libéralisés.

Si certains ont peur de la hausse du prix du pain dans le cas d’une libéralisation totale, le président de la FNM rassure : « Les prix du pain ne changeront pas. La concurrence fera en sorte qu’il y aura toujours une farine éco qui se substituera naturellement à la nationale. La farine nationale, subventionnée, n’est pas utilisée pour la fabrication du pain, sauf en mélange. Actuellement, comme je vous l’ai dit, la farine subventionnée constitue à peine 15% du total de la production en farine. Il suffit également d’analyser le secteur du blé dur qui est libre pour se rendre compte de tous les avantages de la libéralisation. Et rien n’interdira à l’Etat pour des besoins ciblés, de lancer des appels d’offres auxquels concourront les industriels privés, et de subventionner le différentiel de prix ».

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Casablanca-Settat: Grenier des grandes cultures

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La région Casablanca-Settat, “le grenier” des grandes cultures au Maroc.

La région Casablanca-Settat, premier pôle économique du Royaume, est devenue au fil des années “le grenier” du Maroc en contribuant pleinement au développement socioéconomique, grâce à son fort potentiel agricole et son importante infrastructure agro-industrielle.

En termes de chiffres, la région Casablanca-Settat, qui réalise à elle seule près de 32% du PIB agricole, produit annuellement près de 26 millions de quintaux sur une superficie de près de 9 00 000 ha dont 52 000 ha irrigués et 6 000 ha réalisés en semis direct, soit 24% de la production nationale (2015/2016), selon des données de la Direction Régionale de l’Agriculture.

Les céréales concernent principalement les cultures du blé tendre, du blé dur et de l’orge, tandis que les légumineuses, dont la production est de l’ordre de 710 000 quintaux sur une superficie de 64 000 ha, portent essentiellement sur la fève, le pois-chiche, les lentilles et le petits pois.

Ce record obtenu dans la région est, selon la Direction régionale de l’agriculture, le fruit de l’adoption de la technologie avancée par les agriculteurs dans le cadre du Plan Maroc Vert, en matière d’approvisionnement en intrants agricoles et de la mécanisation sont le taux avoisine 90% ainsi que la mobilisation des agriculteurs et de tous les acteurs du secteur.

Par ailleurs, le secteur de la minoterie industrielle, premier valorisateur de la filière, compte actuellement 164 unités en activité au niveau de la région, dont 137 à vocation blé tendre.

La capacité d’écrasement de ces minoteries a atteint, fin 2015, 10,5 millions de tonnes/an et est dédiée principalement au blé tendre (87%), tendis que le reste est réparti entre le blé dur (10%) et l’orge et le maïs (3%).

Force est de constater que la filière céréalière constitue une des principales filières de la production agricole au Maroc dans la mesure où son poids socioéconomique et non négligeable vu qu’elle contribue de 10 à 20% du PIB agricole en fonction de la pluviométrie.

S’agissant de la consommation, la filière céréalière jouit d’une importance primordiale pour les Marocain, qui consomment 200 kg par an et par habitant, sachant que la consommation moyenne mondiale de céréales est de 152 kg par an et par habitant.

En termes de consommation moyenne des légumineuses alimentaires, les Marocains consomment 5 kg par an et par habitant.

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Le périmètre irrigué des Doukkala pour une meilleure productivité

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vLe périmètre irrigué des Doukkala permettra une meilleure productivité.

Le projet d’amélioration du système d’irrigation du périmètre de Doukkala Abda permettra une économie d’eau et l’augmentation de la productivité.

Le projet d’amélioration du système d’irrigation dans le périmètre irrigué des Doukkala-Abda (DRIP), initié dans le cadre de la coopération nippo-marocaine, permettra l’économie d’eau et l’augmentation de la productivité agricole, a affirmé, vendredi à Lahgagcha, le chef de département de gestion des réseaux d’irrigation et de drainage à l’Office Régional de Mise en Valeur Agricole des Doukkala (ORMVA-D), Guemimi Abdelhak.

 Il s’agit d’un projet de reconversion en irrigation localisée grâce à un partenariat entre l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), l’ORMVA-D et une association des usagers d’eau agricole (AUEA) pour une durée de 5 ans (2011-2016), a expliqué M. Guemimi en marge d’une visite d’un groupe de journalistes à ce projet pilote.

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La campagne de betterave sucrière débute !

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La campagne de betterave sucrière 2017-2018 débute !

La campagne de betterave sucrière 2017-2018 a débuté. Elle suit sans encombre le calendrier établi par la DRA de Casablanca-Settat.

Dans les Doukkala, région où est produite la plus grande partie de la production sucrière au Maroc, la campagne de betterave a débuté. Le début de campagne se déroule bien : les producteurs sont en phase avec le calendrier mis en place par la Direction Régionale de l’Agriculture (DRA) de Casablanca-Settat.

La campagne a démarré le 10 août pour les pré-irrigations des parcelles. Ensuite le 10 septembre, les intrants ont commencé à être distribués. Puis, le semi a été réalisé à partir du 15 septembre et devra prendre fin le 30 octobre. Le semi a débuté précocement dans les zones d’agriculture gravitaires par rapport aux zones irriguées par aspersion afin d’établir un calendrier d’arrachage homogène, explique L’Economiste.

La superficie dédiée à la culture de betterave sucrière en 2017-2018 a été réduit de 2 800 ha par pour atteindre 15 000 ha contre 17 800 en 2016-2017. Cette réduction de superficie cultivée a été décidée selon la capacité de l’usine de transformation et de stockage qui ne peut pas assumer le traitement de la production de 17 800 ha. Rappelons que cette unité a une capacité de 14 500 T/jour.

Produits phytosanitaires

Selon la réglementation en vigueur, les appels d’offres pour la distribution des produits phytosanitaires a débuté le 10 juillet à la sucrerie Bennour. 5 appels d’offres ont été lancés pour les pesticides : l’un concerne les insecticides systémiques, l’autre les insecticides foliaires, les fongicides, les herbicides et les insecticides. Pour les engrais, 5 quintaux de matière « de fond » seront fournis par ha, 2 quintaux/ha d’engrais de couverture ainsi que 3 000 quintaux d’amonitrate et 2 400 quintaux de sulfate de potasse.

Les exploitants dotés de systèmes de goutte-à-goutte auront accès à de la fumure à utiliser en fertigation. Les différents offices gouvernementaux prévoient l’extension de cette pratique. Ils ont organisé des journées de formation à la fertigation et prévoient l’édition d’un guide technique.

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Le Maroc importera des céréales malgré une récolte satisfaisante

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Malgré une bonne récolte, le Maroc importera des céréales.

La production a été excellente cette année au Maroc, mais le Royaume devra tout de même importer certaines céréales pour couvrir ses besoins.

Malgré une excellente production de céréales au titre de la campagne 2016-2017, le Royaume se voit dans l’obligation d’avoir recours aux importations pour couvrir ses besoins. C’est le constat qui a été fait lors des rencontres franco-marocaines des céréales qui se sont tenues mardi à Casablanca.

« Le Maroc a enregistré une récolte très satisfaisante cette année. Malgré cela, il devra importer », indique Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de France Export Céréales. Cette année encore, la France approvisionnera donc le Maroc. Rappelons que l’hexagone est le premier fournisseur du Royaume depuis 20 ans maintenant, indique Aujourd’hui Le Maroc.

« Après une année 2015-2016 exceptionnelle au cours de laquelle la France a fourni au Maroc 67% de ses besoins en blé tendre et 80% en orge, la dernière campagne 2016-2017 a été marquée par une mauvaise récolte céréalière dans nos deux pays donc par une très faible disponibilité à l’exportation des denrées françaises », explique Jean-François Girault, ambassadeur de France au Maroc. Selon lui, une meilleure récolte est attendue pour la campagne 2017-2018.

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Céréales et légumineuse: L’autosuffisance, un objectif réalisable

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L’autosuffisance en céréales et légumineuses est un objectif réalisable.

L’autosuffisance en céréales et légumineuses est un objectif  »réalisable » et peut être atteinte par la création de nouvelles variétés de semences sélectionnées à haut potentiel, a indiqué le président de l’Association du Salon international des céréales et légumineuses, Mohammed Ben Chayeb.

Dans un entretien à la MAP en prélude de la première édition du Salon national des céréales et légumineuses, qui se tiendra du 12 au 15 octobre à Berrechid, M. Chayeb a souligné que l’autosuffisance en céréales et légumineuses peut être également atteinte par des efforts concertés de tous les acteurs du secteur, l’encouragement des agriculteurs à s’organiser dans des organisations professionnelles et leur incitation à l’adhésion aux programmes du ministère de l’Agriculture notamment ceux de l’office national du conseil agricole, qui visent l’amélioration du savoir-faire des producteurs et l’amélioration des procédures de l’accès au financement.

Aussi, a-t-il expliqué, cet objectif peut être atteint par le renforcement des opérations de l’agrégation considérées comme levier majeur du Plan Maroc Vert (PMV) qui cible l’agrégation d’agriculteurs et leur formation autour d’objectifs déterminés tel un développement accéléré de l’agriculture à haute valeur ajoutée et à haute production, mettant l’accent sur le rôle de la recherche agronomique et le développement de techniques culturales modernes.

Pour M. Chayeb, la filière des céréales et légumineuses connait à l’échelle national et régional plusieurs contraintes liées au faible niveau de technicité des petits et moyens agriculteurs qui constituent plus de 90% du nombre total des agriculteurs, au faible recours à l’utilisation des intrants particulièrement les semences sélectionnées et le traitement raisonné par les herbicides et fongicides et le non respect de la rotation culturale.

En effet, le recours aux semences sélectionnées ne dépasse pas 20% à l’échelle nationale, 10% pour le recours aux traitements herbicides et 2% pour le traitement fongique et parasitaire, a-t-il ajouté, soulignant que cette situation affecte la productivité même si les conditions climatiques sont favorables.

Il a précisé que cette situation est également due au faible niveau d’esprit d’organisation et de coopération, aux défaillances des réseaux de commercialisation et au faible niveau de valorisation et de transformation et ainsi des revenus limités liés à cette activité.

Par ailleurs, M. Chayeb a souligné que la coopération avec le gouvernement dans ce domaine se manifeste par la continuation des aides accordées au petits et moyens agriculteurs dans le cadre du Fond de Développement Agricole (FDA), la la facilitation des procédures administratives et le renforcement des moyens humains et matériel de l’Office National du Conseil Agricole pour améliorer la qualité de ses services d’encadrement et de formation et élargir son intervention.

Quant aux formes de coopération avec les autres institutions, elles concernent en premier lieu les établissements de financement particulièrement le Groupe Crédit Agricole du Maroc, acteur principal de financement agricole qui a accumulé suffisamment d’expérience en la matière, en plus des sociétés d’assurance en termes de couverture des risques liés aux aléas climatiques, essentiellement la MAMDA, pionnière dans ce domaine.

Répondant à une question sur les nouvelles techniques culturales utilisées dans la production des céréales et légumineuses au niveau de la région de Casablanca-Settat, M. Chayeb a indiqué que ces nouvelles techniques sont utilisées de manière plus large dans cette  région en comparaison avec les autres régions du Maroc et portent sur les analyses du sol, l’utilisation des semences sélectionnées, la fertilisation raisonnée et les traitements herbicides et fongicides.

D’autres techniques culturales sont également utilisées notamment le semis direct et le respect de la rotation culturale qui sont supérieur à la moyenne nationale, outre le recours à l’irrigation d’appoint dans les zones irriguées, a-t-il précisé.

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Blé: La taxe d’importation abaissée à 30% au lieu 135%

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La taxe d’importation du blé passe à 30% au lieu de 135%.

La taxe douanière d’importation de blé tendre a été revue à la baisse : elle passera de 135% à 30% au 1er décembre 2017.

Hier, jeudi 12 octobre, le Conseil de Gouvernement a adopté le décret n°2.17.633 modifiant la quotité du droit d’importation applicable au blé tendre et ses dérivés, a indiqué le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement et la société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi. Dès le 1er décembre 2017, elle passera à 30% au lieu des 135% actuels.

Présenté par le ministre de l’Economie et des finances, ce projet de décret vise à protéger la production nationale et le pouvoir d’achat du citoyen, et ce en assurant l’approvisionnement du marché national en blé tendre dans de bonnes conditions et de façon à ne pas impacter la commercialisation de la quantité du blé tendre local qui sera récoltée dans le futur, a précisé M. El Khalfi dans un communiqué lu lors du point de presse à l’issue de la réunion du Conseil de gouvernement.

Il a, dans ce sens, fait savoir que la récolte céréalière a atteint 96 millions de quintaux (q) en 2017, dont 49 millions q de blé tendre (72%), tandis que le stock actuel du blé tendre s’est chiffré à 15,7 millions q au début d’octobre, soit l’équivalent de 3,5 mois d’écrasement de la minoterie industrielle.

Et d’ajouter que ce projet de décret a également pour objectif de réviser, à partir du 1er décembre prochain, la taxe douanière d’importation du blé tendre de 30% au lieu de 135% actuellement en vigueur.

Cette taxe, a-t-il noté, fixera le prix référentiel du blé tendre à la sortie du port à quelque 250-260 dirhams, ce qui permettra aux importateurs de prendre les mesures nécessaires pour bien se positionner sur le marché international, selon le ministre.

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L’ONCA au Salon national des céréales et légumineuses

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L’ONCA participe au Salon national professionnel des céréales et légumineuses.

L’ONCA participe à la première édition du Salon national professionnel des céréales et légumineuses qui se tient à Berrechid du 11 au 15 octobre.

De par leur rôle socio-économique important, les céréalière et les légumineuses constituent une des principales filières de la production agricole au Maroc. D’où l’intérêt d’un salon professionnel spécialement dédié, dont la première édition se tient à Berrechid du 11 au 15 octobre 2017.

Dans ce cadre, et ayant cumulé des expériences réussies dans l’accompagnement des manifestations agricoles organisées sur tout le Maroc, l’Office National du Conseil Agricole réitère son appui à cet événement d’envergure conséquente qui signe sa première édition sous le thème: « Céréales et légumineuses…Pour une sécurité alimentaire».

Partenaire privilégié de cette manifestation agricole, l’ONCA cherche, à participer au développement du secteur national des céréales et légumineuses. Un secteur dont l’importance économique n’est plus à prouver pour le Royaume, en général et pour la région particulièrement, cette dernière étant réputée pour être l’une des plus importantes régions productrices des céréales et légumineuses au Maroc.

En effet, en marge de ce salon qui constitue une plateforme de promotion et de développement du secteur, un espace conseil agricole sera mis à la disposition des agriculteurs et professionnels du secteur. Cet espace sera animé par les conseillers agricoles de de l’ONCA sur les thématiques suivantes:

  • Le Fonds de Développement Agricole (FDA) ;
  • Le semis direct ;
  • Les bonnes pratiques de conduite des céréales ;
  • Les bonnes pratiques de conduite des légumineuses ;
  • La protection phytosanitaire des céréales et des légumineuses.

A travers ces actions de sensibilisation et d’encadrement au profit des agriculteurs de la filière, l’ONCA vient se joindre à l’ensemble des opérateurs du secteur pour améliorer à la fois la productivité et la qualité des céréales et légumineuses. Une initiative nécessaire afin de faire face aux exigences de rentabilité, de qualité, de transfert de technologie et d’adaptation aux attentes du marché, et par conséquence, le développement de partenariats entre les différents opérateurs concernés afin de rehausser la filière.

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Akhannouch clôture le Salon National des Céréales et Légumineuses

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Akhannouch préside la cérémonie de clôture du Salon National des Céréales et Légumineuses.

Dimanche 15 octobre, M. Akhannouch a présidé la cérémonie de clôture de la 1ère édition du Salon National Professionnel des Céréales et Légumineuses à Berrechid.

M. Aziz Akhannouch, Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a présidé le 15 octobre 2017 à Berrechid, la cérémonie de clôture de la 1ère édition du Salon National Professionnel des Céréales et Légumineuses, organisé sous le thème « Céréales et légumineuses, pour une sécurité alimentaire », en présence du Gouverneur de Berrechid, du Président de la COMADER, du Président de la Chambre d’agriculture de Casablanca-Settat, des et élus de la région et des acteurs locaux.

akhannouch-salon-cereales-legumineuses-3Organisé sous l’égide du ministère de l’agriculture, de la pèche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, par l’Association du Salon International des Céréales et Légumineuses en partenariat avec la Chambre Régionale de l’Agriculture de Casablanca-Settat, la Région de Casablanca-Settat, le Conseil Provincial, le Conseil Municipal ainsi que les communes de la province de Berrechid, le salon a ouvert ses portes le 12 octobre 2017.

Cet évènement reflète la dynamique insufflée par le Plan Maroc Vert pour la promotion et le développement des filières des céréales et légumineuses ainsi que l’organisation des acteurs du secteur et leur mobilisation.

A sa 1ère édition, le salon s’est distingué par une affluence importante et un grand intérêt de la part des professionnels reflétant l’importance et la place de ces filières à l’échelle nationale et dans la région, compte tenu de leur poids socio-économique et de leur rôle dans la sécurité alimentaire et la stabilité de l’activité agricole dans le milieu rural.

Cet évènement a permis de s’arrêter sur l’évolution et les performances réalisées par ces deux filières mais également de prendre connaissance des progrès techniques et technologiques en matière de production et de valorisation.

La filière céréalière au Maroc

La filière céréalière constitue l’une des principales filières de production agricole au Maroc, représentant 52% de la superficie agricole utile, avec une superficie de près de 4,9 Millions d’hectares, prédominée essentiellement par le blé tendre (41%) et l’orge (39%).

La production céréalière durant les dix dernières années (2008-2017) s’est distingué par  une production moyenne d’environ 77 millions de Qx / campagne céréalière avec 96 millions Qx pour la campagne 2016-2017, témoignant de la bonne performance du secteur.

akhannouch-salon-cereales-legumineuses-2Par ailleurs, la répartition spatiale de la production des céréales entre les deux périodes 2000-2007 et 2008-2017 montre que la part des provinces à vocation céréalière a été renforcée ou stabilisée, le cas de Settat, Taounate, Khémisset, Safi, Beni Mellal, El Jadida, Sidi Kacem, Sidi Bennour et Fès. Entre 2000 et 2007, la part de ces provinces a représenté 41% de la production nationale. Après 2008, leur part a dépassé 51%. Ce résultat témoigne d’une vocation spatiale réussie, pensée autour des plans agricoles régionaux initiés par le PMV.    

Autres transformation majeure dans la filière céréalière, les taux de rendement durant les dernières années qui ont augmenté d’une manière significative, bénéficiant des programmes d’intensification lancés par le Département de l’Agriculture. En effet, le rendement du blé dur est passé de 13 Qx/ha (moyenne 2000-2007) à 17.8 Qx/ha (moyenne 2008-2017), celui du blé tendre de 14.2 à 18,7 Qx/ha tandis que le rendement de l’orge est passé de 8.2 Qx/ha à 11,9 Qx/ha.

Le contrat-programme conclu entre l’Etat et l’interprofession de la filière céréalière pour la période 2009-2020 porte notamment, sur la refonte de l’amont de la filière autour de l’agrégation, la restructuration de l’aval de la filière et la refonte des mécanismes de régulation et d’encadrement de la filière.

Les légumineuses alimentaires

Les légumineuses alimentaires sont des cultures très anciennes dans le système des cultures au Maroc. Outre leur fonction dans la sécurité alimentaire à travers la contribution à l’alimentation humaine et animale, elles équilibrent l’assolement dans les zones favorables, améliorent la fertilité des sols grâce à leur propriété de fixation symbiotique de l’azote atmosphérique.

La superficie moyenne des légumineuses sur les dix dernières années se situe autour de 367 000 Ha, soit environ 4% de la SAU avec une production moyenne de l’ordre de 2,7 millions de Qx, soit un rendement de 7,3 Qx/ha. La superficie est concentrée à 90% dans les zones du Sais- Prérif, du Gharb et de Chaouia. La sole des légumineuses est constituée à hauteur de 48% de fèves, 19% de pois chiche, 12% de lentilles et 11% de petits pois.

Place des deux filières dans la région Casablanca Settat

La région de Casablanca-Settat est le premier producteur de céréales à l’échelle nationale, avec 24%de la production nationale, et le deuxième producteur de légumineuses avec 27% de la production nationale. La filière céréalière constitue en effet une des principales filières de production agricole de la région, plus particulièrement au niveau de la zone de Chaouia, avec une production régionale de plus de 26 millions de quintaux sur une superficie de près de 900 000 ha.

Sur le plan de la valorisation, la région de Casablanca–Settat occupe la première place en termes d’implantation des unités de valorisation avec près de 40 unités de stockage et d’emballage des céréales et légumineuses, 104 minoteries, avec un large réseau de multiplicateurs de semences.

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Colza: Séminaire pour la recherche et le développement

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Séminaire pour la recherche et le développement pour le colza au Maroc.

Jeudi 2 novembre, un séminaire sur le thème « Stratégie de recherche et de recherche-développement pour la promotion du colza au Maroc » sera organisé à Meknès.

Le séminaire « Stratégie de recherche et de recherche-développement pour la promotion du colza au Maroc » sera organisé par le Centre Régional de la Recherche Agronomique (CRRA) de l’INRA de Meknès le jeudi 02 novembre 2017 au Qualipôle Alimentation de Meknès. Cette manifestation regroupera les chercheurs, les experts, les professionnels  et les principaux acteurs de la filière oléagineuse au Maroc.

Fleurs de colza
Fleurs de colza

Cette rencontre a pour objectif le partage d’information au sujet de la stratégie adoptée par l’INRA et des acquis de recherche en matière d’amélioration génétique et culturale du colza. Des partenaires de l’INRA ayant réalisé des activités de recherche-développement sur le colza seront invités à intervenir dans le cadre de cette manifestation. Le séminaire vise aussi à ouvrir la discussion sur les opportunités de renforcement de la collaboration entre les différents partenaires concernés en vue du développement futur de la filière oléagineuse.

Des résultats de recherche importants ont vu le jour au cours des dernières années et méritent d’être valorisés auprès des professionnels du secteur et de la communauté scientifique. Le développement et l’inscription au Catalogue Officiel des premières variétés marocaines de colza représentent, sans doute, d’importants acquis à même de jouer un rôle incontestable dans le développement de la filière dans notre pays.

Ce séminaire intervient dans un contexte favorable de relance de la culture du colza au Maroc conformément aux objectifs du Plan Maroc Verts (PMV). Notons que la filière a également signé un contrat programme avec le gouvernement marocain et la profession représentée par la Fédération interprofessionnelle des oléagineux (FOLEA).

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Projet agricole et social « Moulat El Kheir » à Berrechid

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Lancement du projet agricole et social « Moulat El Kheir » à Berrechid.

Le 1er novembre, le coup d’envoi pour le lancement du projet social et agricole « Moulat El Kheir » a été donné par Muhammad Yunus à Berrechid.

Le Prix Nobel de la Paix 2006 et pionnier du  »social-business », Muhammad Yunus ainsi que des acteurs nationaux de l’agro-alimentaire ont procédé, mercredi, au lancement du projet « Moulat El Kheir » au Douar Lambarkyne, dans la province de Berrechid.

Moulat El Kheir prend la forme d’un « social business » dans le secteur agricole afin de permettre le développement social de tout un écosystème rural à travers des unités de production de pommes de terre.

Les familles bénéficiaires de ce projet auront un emploi stable, et profiteront d’une couverture sociale et plusieurs formations dans le domaine agricole. Les ouvriers bénéficiaires du projet seront en charge de la production de pomme de terre sous la supervision des entreprises canadienne, McCain, et marocaine, Agropros. Les bénéfices tirés seront réinvestis dans le soutien scolaire en faveurs des jeunes filles de la province de Berrechid et la lutte contre la déperdition scolaire.

Une partie des pommes de terre (quelques 900 tonnes annuellement, dans le cadre de la 1ère phase) sera vendue dans les magasins Label’Vie, partenaire de ce projet, alors que le reste sera transformé en frites fraîches dans une petite unité de production qui emploiera uniquement des femmes démunies du village de Lambarkyne afin de renforcer leurs compétences et leur autonomisation.

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Bilan du séminaire pour la promotion du Colza au Maroc

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Bilan du séminaire sur la stratégie de recherche pour la promotion du colza au Maroc.

Séminaire « Stratégie de recherche et de recherche-développement pour la promotion du colza au Maroc », le 2 novembre 2017 au Qualipole Alimentation de Meknès.

Le CRRA Meknès a organisé ce jeudi 2 novembre 2017 le séminaire « Stratégie de recherche et de recherche-développement pour la promotion du colza au Maroc » au siège de l’INRA au sein du Qualipole Alimentation de Meknès.

Une large participation

Cette manifestation a regroupé des chercheurs, experts, professionnels et principaux acteurs de la filière oléagineuse au Maroc pour un partage d’information au sujet de la stratégie adoptée par l’INRA et des acquis de recherche en matière d’amélioration génétique et culturale du colza. Des partenaires de l’INRA ayant réalisé des activités de recherche-développement sur le colza ont participé à cet évènement et y présenté leurs expériences respectives. Il s’agit en l’occurrence de la FOLEA et du CECAMA ; Centre de Conseil Agricole Maroco-Allemand.

Des variétés marocaines performantes créées par l’INRA

2-Variété-Moufida-2009Les résultats de recherche importants acquis par l’INRA et accumulés au cours des dernières années ont été présentés pour une meilleure valorisation auprès des professionnels du secteur et de la communauté scientifique. Il s’agit en l’occurrence du développement et de l’inscription au Catalogue Officiel des premières variétés marocaines de colza qui constituent un important acquis à même de jouer un rôle incontestable dans le développement de la filière dans notre pays. Les participants, tout en félicitant les équipes de recherche de l’INRA pour ces acquis ont souhaité leur rapide mise à disposition des agriculteurs.

Une collaboration renforcée

La journée a offert une bonne opportunité d’échange et de partage et surtout de renforcement de la collaboration entre les différents partenaires concernés en vue du développement futur de la filière oléagineuse. C’est dans ce contexte que l’INRA et le CECAMA ont signé, séance tenante, une convention cadre de collaboration traduisant la détermination commune à soutenir les capacités de recherche-développement, d’innovation, de transfert de technologie et de formation dans les domaines stratégiques de recherche dans le cadre du PMV.

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Le semis direct, une technique face au retard des pluies

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Le semis direct, une technique pour faire face au retard des pluies.

Face au retard des pluies qui inquiète les professionnels de l’agriculture en ce début de campagne, la méthode du semis direct pourrait être une alternative pour contrer la situation.

Face à cette situation critique de retard de pluie, il devient crucial de trouver des solutions alternatives qui privilégient une gestion du risque dans l’exploitation des ressources naturelles et assurent une production agricole durable.

Il se trouve que le système du semis direct, base de l’agriculture de conservation, s’est confirmé comme une alternative à l’agriculture intensive traditionnelle qui a montré son inadaptation aux nouvelles données climatiques et économiques de compétitivité et de durabilité.

Le système de semis direct est la base de l’agriculture de conservation. C’est un nouveau mode d’exploitation des ressources naturelles (sol et eau) présenté comme solution pour surmonter les défis auxquels fait face l’agriculture d’aujourd’hui, en particulier ceux liés aux sécheresses dues aux changements climatiques, à la mondialisation et la fluctuation des prix, au monopole et dépendance en technologies de semences, engrais et pesticides, et aux coûts élevés des facteurs de production.

L’objectif ultime est d’assurer une production durable capable de subvenir aux besoins alimentaires d’une population en forte croissance et d’améliorer son niveau de vie.

Le semis direct repose sur quatre principes. Toute mauvaise application affecte négativement la réussite de ce système. Il s’agit de supprimer les labours, de couvrir en permanence le sol par de résidus de récolte, de semer directement à l’aide d’outils convenables et de contrôler les mauvaises herbes sans perturbation du sol.

La technique du semis direct qui ne nécessite aucune intervention mécanique pour le travail au sol associe plusieurs avantages, parmi lesquels : un sol avec une bonne structure, une bonne humidité maintenue, une bonne protection contre l’évaporation et une protection contre l’érosion.

Le Maroc est l’un des pays pionniers qui a soulevé la question de la conservation de l’eau est de l’efficience de son utilisation par les techniques de semis direct. Les résultats sur plusieurs années ont montré qu’il était possible de stabiliser le rendement par l’adoption du semis direct et le choix d’une rotation. En effet, la conservation de 80 à 100 mm d’une année de jachère à l’année de culture de céréales assure un apport d’appoint qui permet de dépasser des périodes de stress hydrique en milieu ou fin du cycle.

Le changement climatique fait que la gestion de l’eau et du sol dans l’agriculture est de plus en plus compliquée. L’agriculture marocaine est confrontée à une période de sécheresses. Le défi majeur est d’augmenter la production en quantité et qualité tout en préservant les ressources naturelles et ce, avec moins d’eau pluviale. A travers le monde le semis direct est en extension continue. C’est une pratique qui a su faire ses preuves dans plusieurs cas, cependant, son adoption par les agriculteurs marocains demeure limitée (superficie en semis direct au Maroc de 4 000 ha).

Pour rappel, le semis direct s’étend aujourd’hui sur environ 105 millions d’hectare. Il est considéré comme le pilier de l’agriculture de conservation adopté à travers le monde dans des environnements et climats très contrastés. 90% des utilisateurs de cette méthode sont localisés dans cinq pays seulement à savoir l’Amérique du sud (47%), les Etats-Unis et le Canada (39%) et l’Australie (9%). Récemment, son adoption a commencé à prendre de l’ampleur en Asie et en Europe (3,5%). En Inde, l’évolution de la superficie est exponentielle : elle est passée de 400 ha en 1998 à 2,2 millions d’ha en 2005.

Avec l’APA

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Campagne agricole: bonnes perspectives grâce aux dernières pluies!

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Campagne agricole: Les dernières pluies placent la campagne dans des perspectives positives.

Eléments clés:

  • Un impact très positif sur l’évolution du couvert végétal des parcours et sur l’arboriculture
  • Les cultures céréalières ont connu une bonne dynamique et bénéficient de conditions d’évolution favorables.

Le Royaume a connu ces dernières semaines d’importantes précipitations à caractère généralisé sur la quasi-totalité du territoire. Au 16 Janvier 2018, le cumul pluviométrique moyen national a atteint 132,7 mm, réduisant ainsi le déficit à 25% par rapport à une campagne moyenne à la même date.  Au démarrage de la période des semis, ce déficit était de 61 % selon un communiqué du ministère d’Aziz AKHANNOUCH, ministère de l’agriculture et de la pêche maritime.

La réserve des barrages à usage agricole s’est ainsi améliorée se situant à 4,62 Milliards de m3 soit un taux de remplissage de 35%. La Fonte des neiges ainsi que les écoulements devraient dans un deuxième temps contribuer à accroitre leur niveau de remplissage. Ces ressources contribueront également à la reconstitution des nappes phréatiques.

Sur le plan de la campagne agricole, les dernières pluies auront un impact positif sur l’évolution du couvert végétal des parcours qui affiche actuellement un bon niveau. L’état de développement de la biomasse végétale est également prometteur laissant présager une production fourragère satisfaisante pour la couverture des besoins du cheptel national avec le maintien des prix des aliments de bétail à des niveaux normaux. Par ailleurs, le cheptel national, toutes espèces confondues, exprime un bon état sanitaire.

Les cultures d’automne ont connu une importante dynamique appuyée par les récentes précipitations. Sur une surface de sol travaillée de 4,93 millions d’hectares, la superficie emblavée totalise 4,68 millions d’hectares dont 10% en irrigué dominés par les céréales à 88%, suivis des fourrages (8%) et des légumineuses (4%).

Pour les cultures sucrières, la superficie semée à date en betterave à sucre est d’environ 48.300 Ha, soit 86% du programme, réparties entre Doukkala (35%), Tadla (28%), Gharb (27%), Loukkos (6%) et Moulouya (5%). Les emblavements en semences monogermes représentent 95% des réalisations.

Pour la canne à sucre, la superficie s’élève à 12.409 Ha.

En cas de confirmation des prévisions pluviométriques annoncées pour les semaines à venir, le niveau des ressources en eau devrait continuer à s’améliorer permettant un rattrapage du décalage de cycle occasionné par l’arrivée tardive des pluies.

Par ailleurs, les cultures en place ont pu bénéficier de la combinaison des pluies avec le phénomène du froid qui les met en situation de faible demande climatique et favorise le développement des racines.

Ces conditions sont également très bénéfiques pour les cultures arboricoles et particulièrement les rosacées.

De leur côté, les agriculteurs sont appelés actuellement à veiller à assurer l’entretien des principales cultures en place à travers le désherbage, l’épandage des engrais notamment azotés et la préparation pour l’installation des cultures de printemps (tournesol, pois chiche, maïs,…).

Compte tenu des conditions climatiques favorables au développement des maladies, le dispositif de surveillance phytosanitaire et le programme de sensibilisation des agriculteurs sur l’importance des traitements phytosanitaires contre ces maladies seront renforcés.

Pour rappel, le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts a pris, comme à chaque campagne dans le cadre du Plan Maroc Vert, toutes les dispositions nécessaires permettant d’assurer la disponibilité des intrants agricoles et la mobilisation des agriculteurs et tous les acteurs du secteur pour le bon déroulement de la campagne.

Ainsi, l’approvisionnement en intrants agricoles de bonne qualité a été assuré en quantités suffisantes. Malgré le retard des précipitations au démarrage de l’actuelle campagne et l’utilisation par les agriculteurs de leurs propres semences communes issues de leur bonne production céréalière de la campagne précédente, les ventes globales de semences certifiées ont réussi à totaliser 840.000 quintaux.

Les cultures d’exportation

La campagne d’exportation se poursuit dans de bonnes conditions.  En ce qui concerne les exportations de primeurs, les volumes se situent à 361.000 T au 16 Janvier 2018, soit une hausse de 5% par rapport à la campagne précédente à la même date. Les réalisations de la tomate représentent près de 63% des exportations globales en produits maraîchers, avec un volume de près de 227.000 T, enregistrant une hausse de 5% par rapport à la campagne précédente à la même date.

Pour les agrumes, les exportations totalisent 329.000 T, maintenant leur niveau de la campagne précédente à la même date. Les agrumes petits fruits en représentent près de 93%.

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La production mondiale d’aubergines s’élève à 51 millions de T

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Plus de 51 millions de T d’aubergines sont produites dans le monde.

En 2016, la production mondiale d’aubergine s’élevait à plus de 51 millions de tonnes dont plus de 62% sont produites par la Chine.

La production mondiale d’aubergine était de 51 288 170 tonnes en 2016. C’est la première fois qu’elle passe la barre de 51 millions de T selon FAOstat, l’agence de statistiques de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Il y a dix ans, le volume produit était 36,3% inférieur. 1 793 978 ha sont consacrés à cette culture autour du monde ce qui signifie que le rendement moyen est de 2,86 kg/m².

Comme pour beaucoup de culture, la Hollande est le pays qui a le meilleur rendement : 48,65 kg/m². Vient ensuite le Mexique avec 6,74 kg/m² et l’Espagne, non loin derrière, avec 6,49 kg/m².

Les plus gros producteurs du monde

Ce n’est pas une surprise, la Chine est le plus gros producteur d’aubergine du monde. Elle produit à elle seule 62,39% de la récolte mondiale soit 32 millions de T ! En deuxième position se trouve l’Inde avec 12 552 000 T puis l’Egypte avec 1 194 315 T.

Le Maroc ne fait pas parti du top 30 des plus gros pays producteurs et produit moins 50 000 T par an.

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Record historique de production mondiale de céréales en 2017-2018

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La production mondiale en 2017-2018 de céréales atteint des records.

Selon les dernières statistiques de la FAO, la production mondiale de céréales atteindra des sommets au titre de la campagne 2017-2018.

Les estimations de la FAO concernant la production céréalière mondiale en 2017 font état d’un niveau record de 2 640 millions de tonnes (MT), soit 1,3% de plus que l’estimation pour 2016. Les prévisions ont été relevées de 13,5 millions de tonnes depuis décembre, ce qui représente une deuxième révision à la hausse consécutive importante.

On table maintenant sur une production mondiale de céréales secondaires de 1 381 MT en 2017, soit 35 MT (2,6%) de plus qu’en 2016. La dernière estimation, en hausse  de quelque 9 millions de tonnes par rapport à décembre, est due en grande partie à la prise en compte des niveaux de production du maïs en Chine, sous l’effet de rendements meilleurs que ceux escomptés, et dans l’Union européenne, où la récolte de maïs a été plus abondante que prévu en Roumanie. Par ailleurs, la production de maïs a également été revue à la hausse au Mexique, par suite de l’augmentation des rendements et des superficies.

La production mondiale de blé en 2017 a également été relevée de 2,8 T. À ce niveau, la production mondiale de blé ne perd que 3,7 MT par rapport à la récolte record de 2016. L’ajustement à la hausse de ce mois-ci tient en grande partie aux estimations relatives à la production du Canada et de la Fédération de Russie.

Les estimations de la FAO concernant la production mondiale de riz en 2017 ont été relevées de 1 MT et s’établissent à 501,9 MT. L’amélioration des perspectives reflète surtout une révision à la hausse touchant la Chine (continentale), qui a plus que compensé des estimations antérieures plus basses concernant la production du Vietnam et de plusieurs autres pays. Les dernières prévisions situent la production rizicole mondiale près de 1,2 MT au-dessus du record atteint en 2016.

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Céréales: Hausse de l’utilisation mondiale

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L’utilisation mondiale en céréales est en hausse.

L’utilisation des céréales dans le monde devrait augmenter plus rapidement que prévu selon les dernières statistiques de la FAO.

L’utilisation mondiale de céréales en 2017-2018 devrait s’établir à un niveau proche de 2 603 millions de tonnes, soit 35,7 millions de tonnes (1,4%) de plus qu’en 2016-2017 et 3 millions de tonnes de plus que prévu en décembre. L’augmentation enregistrée par rapport à décembre reflète en grande partie des ajustements à la hausse concernant l’utilisation des céréales secondaires pour l’alimentation animale (surtout en Chine, dans l’Union européenne, au Mexique et dans la Fédération de Russie), qui compensent largement une importante révision à la baisse concernant l’utilisation non alimentaire du blé (principalement dans l’Union européenne et la Fédération de Russie).

Blé

L’utilisation mondiale de blé en 2017-2018 devrait être de l’ordre de 734 millions de tonnes, en baisse de 6 millions de tonnes par rapport aux prévisions de décembre et en augmentation de 1,5 million de tonnes (0,2%) seulement, par rapport aux estimations pour 2016-2017. L’augmentation moins marquée que dans les prévisions précédentes s’explique par une demande plus faible de blé destiné à l’alimentation animale, d’autres céréales moins chères faisant l’objet d’une offre abondante sur les marchés mondiaux. L’utilisation alimentaire du blé devrait toutefois augmenter de 1,1 %, à près de 504 millions de tonnes.

Céréales secondaires

À l’inverse, les prévisions de la FAO concernant la production totale de céréales secondaires pour 2017-2018 ont été relevées à 1 365 millions de tonnes, soit 8,5 millions de tonnes de plus qu’en décembre, grâce à une révision à la hausse de l’utilisation de maïs et d’orge pour l’alimentation animale. L’utilisation mondiale de céréales secondaires dépasserait donc de quelque 28 millions de tonnes (2,1 %) le niveau estimé pour 2016-2017 et l’alimentation animale atteindrait un volume record de 764 millions de tonnes, en hausse de 1,8% par rapport aux estimations pour 2016-2017, les augmentations les plus marquées étant prévues pour la Chine, le Brésil, l’Union européenne et le Mexique.

Riz

L’utilisation mondiale de riz devrait augmenter de 1,2% par an, s’élevant à 503,7 millions de tonnes en 2017-2018, soit environ 700 000 tonnes de plus que dans les prévisions de décembre. Cette augmentation devrait être due principalement à une progression constante de l’utilisation alimentaire tandis que pour les autres utilisations finales, les tendances devraient être largement calquées sur les niveaux des années précédentes.

Avec L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture

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